Mystère autour du Balklavas

Les origines du baklava de cette pâtisseries sont mal connu,pour certains cela remonte aux origines de la période pré-ottomane ; l’une en lien avec la tradition des pains feuilletés des peuples turcs d’Asie centrale pour d’autre en lien avec le gâteau romain placenta et ses évolutions dans la cuisine byzantine ou enfin en lien avec la cuisine perse et le lauzinaq

Son existence sous la forme actuelle est attestée sous l’empire Ottoman dans les cuisines impériales du palais de Topkapi à Istanbul1 où le sultan offrait des parts de baklava aux janissaires (ordre militaire très puissant composé d’esclaves d’origine chrétienne et constituant l’élite de l’infanterie de l’armée ottomane) chaque quinzième jour du mois de Ramadan.
Le baklava est une pâtisserie préparée à base de feuilles de pâte filo
superposées, fourrées de fruits secs hachés (Pistaches, noix ou noisettes), arrosées d’un sirop de miel et sucre parfumé à l’eau de rose et / ou à l’eau de fleur d’oranger et saupoudrées de poudre de pistaches. il en existe de nombreuses variantes, en fonction des terroirs et des régions

Même si son origine reste très disputée, la ville de tripoli au Liban s’est auto proclamé « le berceau du Baklawas ». On la retrouve sous diverse forme , la plus courante est le losange, mais il en existe plusieurs formes aux noms évocateurs en arabe comme kol w’chkor (mange et remercie), assabih Zaïnab (les doigts de Zaïnab), ou encore boaj(petits nids).

Les couches de pâte qui forment le baklava sont traditionnellement au nombre de 33 en référence aux années de vie du Christ.

Cette douceur sucrée n’a pas fini de faire parler d’elle puisqu’à l heure actuelle le mystère reste entier. Seul sujet de concorde son gout onctueux et son invitation au voyage entre orient et occident.